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A l'ombre de moi...

12 juin 2007

A Apauline...

Quand mon ange passe, ma gorge se serre

Cet ange sans prénom et sans visage

Cette décision que je ne regrette pas

Cette douleur qui ne sera jamais de passage

Ce passé dont je ne peux pas être fière

Mon très cher ange, mon tendre tabou

J’ai étouffé tes noms dans mes sanglots

Comme un regret que je ne renie pas

Quand le passé réapparaît comme un sursaut

Mais chaque jour, ton souvenir se fait plus flou

Il me vient parfois des images

Quand ma vie est en déroute

Les sentiments d’alors refont surface

Ainsi que les remises en doute

Et des envies d’un autre visage

Les mots sont posés, je crève la bulle

Mon ange, ma première décision d’adulte

Je vieillirai dans l’absence d’un « nous »

Je suis sereine, j’en ai fini avec ma lutte

Qu’il soit doux de te voir voler, jolie libellule

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22 décembre 2006

A contrario… ou bien le contraire...

Ne t’approche pas… pas trop…

Reste en surface, ne plonge pas…

Ne la déshabille pas des yeux

Ne pense pas qu’avec elle, tu es mieux

Garde cette tendresse que tu as pour elle

Ignore ton cœur qui s’emballe

Retiens cette main qui se tend vers elle

Détourne ce baiser que tu veux lui donner

N’apprécie pas ses formes rebondies

N’imagine pas tes mains sur son corps

Ignore ces papillons qui décollent

Rappelle toi les autres qui t’ont blessé

N’entend pas les promesses de bonheur

N’écoute pas les questions de ton cœur

Ne commence plus les phrases qu’elle pourrait finir

Evite ce regard qui te trouble à mourir

Et quand elle touche ton âme, arrête de sourire

Reste persuadé que ça ne peut pas durer

Qu’un(e) autre viendra tout chambouler

Ne te bats pas pour éviter ça

Prépare toi, à ce qu’un jour, elle ne soit plus là

Feins l’indifférence quand elle est dans tes bras

Oublie l’homme que tu es quand elle est près de toi

Elle n’est que la femme de ta vie…

Cette amitié qui n’a pas de prix…
Celle qui restera quand les autres seront parties
Celle que tu aimes trop pour risquer de la perdre
Celle que tu ne déçois pas et que pourtant tu fuis

14 septembre 2006

Windows on the shadows…

Pas de cache-cache,

Pas de déguisement,

La porte n’est pas fermée,

Juste une pudeur qui retient de parler

Des choses qui fâchent

Des choses qui comptent

Une silhouette en contre-jour…

Et à ses pieds, une marque noire qui s’étend…

Ne pas faire comme dans les jeux d’enfants

L’éviter, l’ignorer, faire des contours…

Un Je d’ombres, de faux-semblants

De regrets, d’illusions déçues,

De remords, de doutes entretenus

Et aussi de bonheurs dévorants

…Les larmes et les rires retenus

La porte n’est pas fermée

La clef n’est pas cachée

Ne pas attendre la spontanéité

Sur l’ombre, mettre le pied…

4 septembre 2006

Instant de féminité

Ma peau nue je couvre en t’attendant

D’abord cette crème fait mon corps soyeux

Ensuite ce parfum aux arômes entêtants…

Je choisis avec soin ma tenue d’apparat

Prenant mon temps, j’enfile…

Ce que du premier regard tu ne verras pas

Jeu de contraste et de transparence

Satin, dentelle, voile, résille

Jeu de matière, en noir. Une évidence.

Sourire aux lèvres, et le corps en émoi

Je t’imagine me déshabillant des yeux

Soignant ces détails que tu reconnaîtras.

Sur cette tenue que tu n’enlèveras pas

Comme un écrin à ma chute de reins

Cette robe noire que j’ai choisie en soie.

Un pendentif rubis sur ma gorge nue

Mes ongles longs de rouge sang sont peints

Des talons hauts complètent la tenue.

Teint de pèche, joues roses et cheveux lâchés,

Je me dessine un regard charbonneux

Mais j’ai laissé mes lèvres nues pour tes baisers…

28 août 2006

Lettre ouverte à l’élève officier Martial

Mon Patoch, cher Black Snake,

Tu as manqué tu sais, infiniment, douloureusement…

Ces deux ans passés avec l’absence de toi, de ta voix, de tes choix…

J’ai aimé ton ivresse, tes regards et tes gestes

J’ai aimé nos confidences et nos danses

Ton odeur aussi, et nos non-dits.

Tous ces moments où rien n’est arrivé, où tout s’est dit…

J’ai aimé cette amitié qui n’en était pas une.

Cher mystère qui ne s’est pas laissé percé

Quelle tristesse que tu te sois caché de nous

Que tu n’aies pas voulu partager nos hésitations et nos joies

Quand tu n’accédais pas à tes rêves, à tes choix

Et toutes ces promesses que, finalement, tu ne tiendras pas…

Tu accèdes enfin à ton rêve… enfin je te le souhaite…

Je suis heureuse et fière de toi…

Mais tu vois, je ne te reverrai pas…

Tu as choisi l’armée, comme famille, comme amie, comme vie…

Fermé à toutes ces conversations qui étaient l’amitié…

Tout est devenu formel, secret, challenge, dureté, fierté…

Tu t’es paré de ce qui fait ta défense de futur officier

Sur qu’après un parcours du combattant

Après des marches de nuit et les soirées en GU

La vie hors de Saint-Cyr peut paraître bien facile.

Nous n’attendions rien de toi…

Seulement que tu sois toi, cela semble dérisoire…

Et pourtant…nous t’attendions…

J’ai rencontré l’élève officier, une personne complexe qui se cache de soi…

Je ne suis pas armée pour ce genre de combat,

J’abandonne, je baisse les bras…

Tu vas manquer tu sais… infiniment, douloureusement...

« Il parait que toutes les bonnes choses ont une fin. Il semblerait que non, tu es encore là. Encore et encore… »

C’est toi qui l’avait dit, tu ne m’as pas laissé le choix…

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21 août 2006

In the shadow...

Elle est près de moi, toujours.

Je voudrai m’en défaire, je ne le pourrai pas.

Petite déjà, elle était ma compagne de jeux,

Un cache-cache silencieux,

Une favorite qui ne vous quitte pas.

Fidèle à mes mouvements, comme un corps en amour.

Une silhouette allongée, parfois presque effacée.

Elle prend appui sur mes gestes, comme un écho à mon corps

Une confidence sans paroles.

Parfois, elle prend de l’avance sur mes pas

Comme si je n’avais pas le choix…

Mais elle sait aussi prendre du recul…

Chose que souvent moi, je ne sais pas.

Discrète et silencieuse,

Le témoin qui ne juge pas.

Sa présence réconforte

Même si j’aimerai son aide parfois…

Plus fidèle qu’une amie,

Elle réconforte mes sanglots

Et sourit à mes joies

Sans jamais souffler un seul mot.

Mon ange gardien, peut-être…

4 août 2006

Vus au bord de l’eau…

Des bambins chapeautés qui construisent des châteaux

Des corps endormis rougissants au soleil

Des baladeurs passants et repassant de l’eau à mi-mollets

Des solitaires un bouquin à la main

Ce trio bizarre, de l’eau jusqu’aux épaules les mains sur la tête

Ce groupe de jeunes jouant à la balle au prisonnier

Ces gamins courant sur la plage, ravis de patauger

Cette proximité des groupes et familles qui s’agglutinent

Des lunettés aux maillots de bain design peaufinant leur bronzage

Des familles râleuses et parlant trop fort

Des parasols, des pelles, des râteaux, des odeurs de crème solaire

Du sable qui vole sous les pas des passants

Ces parents qui courent après leurs  boud’chou

Ces regards qui scrutent l’horizon

Ces pas hésitants dans une mer pas si chaude

Ce duo charmant jouant à s’enterrer…

Elle assise, enterrée jusqu’à la taille, cherchant à se libérer

Lui creusant le trou qui l’accueillera jusqu’aux genoux

Un soleil qui décline, une plage qui se vide…

Et pendant ce temps là, la mer monte…

Des cris d’enfants : « y a de l’eau dans le château !! »

Des écopes de fortune, des seaux qui se remplissent…

Une vague qui vient lécher pieds et serviettes des étourdis

Elle qui court pour éloigner sacs, sauver les serviettes

Lui enterré pour de bon, le sable meuble devenu ciment d’un instant

Des directives : « mon livre là… », une serviette rincée

Des pieds qui pataugent et deux petons coincés…

Un coquin jouant la mine déconfite et une robe ensablée et mouillée

Un bisou sur le front, des sourires et un éclat de rire

Un joli souvenir de week-end à la mer…

26 juillet 2006

Stress et onomatopées

CCCCCCRRRRRRRRRRRRRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII

Comme des traces de gomme sur l’asphalte

Hue !

La balade a pourtant bien commencé

Vroum Vroum

Le deux roues filait, se faufilait par cette chaude nuit d’été

Hihihi

les cheveux volent et les pantalons claquent sous la puissance du moteur….

CCCCCCRRRRRRRRRRRRRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII

Comme une voiture qui s’arrête trop tard

Bouh !

La nuque se raidit

Crac !

Des membres qui craquent sous un impact

Oh…

Une foule qui s’inquiète, qui observe…

Pin pon

Des gyrophares rouges et bleus se reflètent sur la vitre du casque

Tin tin tin

Un avenir qui s’envole… 

CCCCCCRRRRRRRRRRRRRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII

Comme des freins qui crissent dans la nuit…

Silence…

Ni bang, ni Paf, ni Vlan, ni Boum…

Ouf !

24 juillet 2006

...

Ce soir, je ne dors pas…

Ce soir, pourtant, je n’avais rien prévu

Ce soir, j’attends…

Ce soir je l’attends…

Et pourtant, je n’attends rien, il fera que passer

J’attends de ma vie autre chose qu’une soirée câline et coquine…

Il fait chaud…

Et pourtant, j’ai mis mes bas, il aime tant ça…

Je ne sais rien…

Il ne peut que passer prendre un verre et s’en aller…

Il ne peut qu’avoir besoin de parler…

De lui, d’elle, de tout, de rien, de moi…

Il peut même se décommander,

Etre grognon, agacé, fatigué…

Et pourtant, il m’a demandé de me faire belle…

J’aime faire l’amour avec lui…

J’aime être désirée par lui…

J’aime son regard qui glisse sur mon corps…

Qui repère, scrute, apprécie chaque détail…

Et qu’on poursuive une conversation badine…

J’aime ne pas faire le premier pas

J’aime être surprise par sa sauvagerie inattendue

Cette urgence épidermique soudaine

Pas de codes, pas de règles, pas de scénario…

Un plaisir différent à chaque fois.

Ah…

Texto : « c’est quoi ton code déjà ? »

Il arrive, je vous laisse…

24 juillet 2006

F. n’aime pas les sous-vêtements blancs…

F. est un homme en devenir

F. m’attendrit sans le savoir

F. me fait rire sans le vouloir…

F. joue a un jeu qu’il ne maîtrise pas…

F. joue au chat et à la souris, mais le chat, c’est moi…

F. est enthousiaste, impulsif…

F. veut jouer au jeu de l’amant…

F. n’aime pas les sous-vêtements blancs…

F. me défie et je le trouble

F. se cherche et il me trouve…

F. se noie et il me trouble…

F. me cherche et il me trouve

F. n’aime pas les sous-vêtements blancs…

F. n’aime pas les sous-vêtements blancs

Alors je me change…

F. m’allonge et me caresse

Alors je me rends

F. est tendre et délicat

Alors je résiste

F. me prend et m’empale

Alors je m’emballe

F. se trouve des excuses, promet que la prochaine fois c’est mieux…

Alors je ris

F. décide de ne pas se contenter de peu…

Alors je jouis…

F. n’aime pas les sous-vêtements blancs…

La prochaine fois je re-mets des sous-vêtements blancs.

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