A Apauline...
Quand mon ange passe, ma gorge se serre
Cet ange sans prénom et sans visage
Cette décision que je ne regrette pas
Cette douleur qui ne sera jamais de passage
Ce passé dont je ne peux pas être fière
Mon très cher ange, mon tendre tabou
J’ai étouffé tes noms dans mes sanglots
Comme un regret que je ne renie pas
Quand le passé réapparaît comme un sursaut
Mais chaque jour, ton souvenir se fait plus flou
Il me vient parfois des images
Quand ma vie est en déroute
Les sentiments d’alors refont surface
Ainsi que les remises en doute
Et des envies d’un autre visage
Les mots sont posés, je crève la bulle
Mon ange, ma première décision d’adulte
Je vieillirai dans l’absence d’un « nous »
Je suis sereine, j’en ai fini avec ma lutte
Qu’il soit doux de te voir voler, jolie libellule